mardi 20 janvier 2009

Fini les conneries

Oui certes le titre de ce nouvel "opus" - je suis assez prétentieux finalement surtout pour un type dont l'auditoire est composé de lui même - est un peu brutal mais bon je voulais marquer la fin d'une époque voire d'une épique personnelle, comprenne qui pourra. En effet, j'ai décidé de ne plus être journaliste et comme souvent lorsque j'avance une décision qui me regarde personnellement je l'ai prise sans consultation ni reflexion.

Les plus fins limiers diront que je suis un abruti patent mais à finalement y réfléchir de plus près, je me voyais mal retourner au "bercail" sous l'adorable et confortable coupole financière parentale. Clairement, je paie mon immaturité passée et sans doute présente - dirait ma ex actuelle future -. J'ai donc décidé de chercher du travail en pleine crise financière. Oui j'aime bien les défis, le prochain que je me fixe serait l'ascension du glacier du mont Paradis en Italie en compagnie de mon pote Tommy. Revenons à cette fameuse recherche d'emploi, je disais j'aime les défis car à écouter la presse et les journalistes, les temps sont terribles, les ventes s'effondrent les choses vont mal. Tant de pessimisme est-il nécessaire? C'est de l'information certes, mais en temps de crise ne doit on pas mettre une louche de désinformation pour permettre à la plèbe de consommer et de soutenir ses entreprises. C'est un débat stérile pour certain, car occulter une réalité économique aussi mal en point serait en tout point criminel, mais dans le même temps sortir le glaive de la crise n'est il pas la sur-couche de trop pour le commerce et l'échange. Encore une fois un débat stérile sans doute...

Enfin, je voulais évoquer rapidement la nouvelle stature de ma cible favorite, Nicolas le Grand, qui depuis qu'il a été Président de l'Europe, s'est pris littéralement d'amour pour les choses de l'international. Il ne l'est plus président de l'Europe, pourtant il l'est encore... et quelle énergie! On peut fustiger cette bougeotte permanente du président français, mais que la France a tout de meme meilleure allure depuis qu'il a pris les choses en main. Qu'aurait fait Paule Ka... pardon Sego dans ce cas la?
Dans mon analyse, je soulignais que Mr Sarkozy s'était pris d'amour pour l'international et particulièrement pour le proche Orient. Il dirait s'il me lisait - et il aurait du temps à perdre alors - que c'est faux et qu'il a toujours placé la France comme un pion de l'échiquier mondial. Certes mais sa position d'euro un peu sceptique - mais réelle pas à la Chirac faux européen convaincu - laissait entrevoir des difficiles moments pour le France sur le plan international. D'ailleurs le début de son mandat me donne raison, l'épisode chinois, l'épisode libyen, les infirmières bulgares, ca donnait un peu l'impression de naviguer à vue. Désormais Nicolas a muri et comme le soulignait ce matin fort justement un journaliste sur Inter, un grand président démontre sa capacité à apprendre et à changer. Ce qui semble être le cas. De fait Monsieur Sarkozy seriez vous enfin le grand président que la France attendait?