lundi 22 décembre 2008

Sarkozy, président de l’Europe, et la France alors ?

Nicolas Sarkozy serait-il meilleur président européen que président français ? Alain Bernard est-il meilleur sur 100 m que sur 50 ? Le parallèle est hasardeux mais chacun aura saisi mon propos.
Est-ce à dire que l’envergure de Mr Sarkozy comme celle de Alain Bernard, ne lui permet de s’exprimer que sur longue distance ?

A en croire la presse, qu’elle soit de gauche ou de droite, la critique est unanime sur la qualité de la présidence européenne de Mr Sarkozy. En effet, durant ces 6 mois, il n’a eu de cesse d’œuvrer pour une Europe unie face à la crise. Il a fait preuve durant ces 6 mois d’un grand sang froid et a démontré que l’Europe pouvait répondre aux grand défis de façon coordonnée. La vieille Europe reste quoiqu’en dise les Américains d’une grande stabilité et d’une grande sagesse malgré l’épreuve de la crise financière. Elle s’oppose de facto à la relative « panique » américaine et aux décisions que les dirigeants ont pu prendre. Ces décisions ont démontré une grande précipitation et une incompétence patente à résorber ou tout du moins à contenir la crise actuelle. Aujourd’hui, le bilan de la présidence française au contraire de l’administration Bush est très positif malgré les tensions au sein du couple Franco-allemand. Angela Merkel a beau tenté de faire bonne figure et fustiger « l’agitation » médiatique du président français, rien n’y fait. Sarkozy a séduit l’Europe et a définitivement endossé les habits d’homme d’état. Durant ces 6 mois de mandat, il est clair que Mr Sarkozy a pris une nouvelle dimension, emmagasiné une certaine sagesse et démontré une rare clairvoyance face à la crise qui frappe le système économique mondial.
Depuis la présidence français, j’entretiens l’idée – d’ailleurs défendue par Mr. Sarkozy – qu’un super gouvernement européen ne serait pas une mauvaise chose. Au delà de l’actuelle présidence tournante, que certains considèrent comme un « fardeau » tant leur euroscepticisme est criant, un super gouvernement permettrait sans nul doute de donner une vraie identité européenne à notre système politique. On l’a vu durant la présidence Sarkozyste, l’Europe s’est montrée volontariste, moderne, stable et rassurante. Jamais depuis le « non » à la constitution, l’Europe n’avait démontré une telle « envie » d’aller de l’avant. Le monde politique était unanime pour souligner une Europe moribonde qui aurait les pires difficultés à se relever des différents réferendums. L’europe a aujourd’hui intégré que la population reste vigilante quand à sa construction tout en lui reconnaissant des avantages certains face à la crise. L’Europe doit donc poursuivre activement sa construction et se poser comme la garante absolue de la démocratie et de la stabilité du monde.

De fait, le retour de Mr. Sarkozy sur le « plancher des vaches » risque d’etre difficile. Après tant de succès européens, revenir à l’incurie de la classe dirigeante nationale risque de doucement fâcher le président. Rendons à César ce qui lui revient, ne fustigeons pas toute la politique Sarkozyste mais soulignons la contestation qui prend forme, notamment sur la réforme du lycée, le travail dominical, la crise du logement ou les licenciements. Sur ces sujets, Nicolas Sarkozy n’est pas encore parvenu à trouver la juste formule, celle qui permettrait d’atteindre un consensus. Je n’évoque pas non plus la disgrâce de certains ministres ou secrétaire d’état, particulièrement issus de la diversité dont l’attitude va à l’encontre du bon sens.

Sur les réformes en cours, personne ne nie la nécessité d’une réforme du lycée ou du travail dominical. Seulement, le tempo employé par le ministre de l’hésitation nationale n’est sans doute pas le bon. Il y a urgence à reformer surtout l’éducatif qui souffre de maux profonds mais la reforme passe pas la négociation et la conquête de l’opinion – donc des parents d’eleves-. Mais contrairement à l’environnement, un grenelle de l’éducation n’est pas envisagé. A tort. De grands états généraux sur l’école permettrait sans doute de trouver une ligne de réforme et de sortir du dogmatisme politique qui guide les réformes depuis près de 20 ans. Il faut je crois faire vite, tant la jeunesse de ce pays semble pris d’ignorance culturelle et tant les programmes actuels ne forment à « pas grand-chose ». Notre pays est riche de par son histoire, sa culture, sa géographie. A-t-on cherché à comprendre pourquoi cette réforme pouvait effrayer ? A-t-on-cherche à comprendre le lycéen des années 2010 ?
Si Nicolas Sarkozy veut rester dans l’histoire, c’est l’éducation nationale – et secondairement la rénovation des banlieues – qui sera son podium on son tombeau. En cas de succès, il aura démontré sa compétence à réformer un domaine ou l’ensemble de ses prédécesseurs ont échoué lamentablement, sa capacité à être le président de tous les français. Dans le cas contraire, il ne serait que le successeur de J. Chirac, prisonnier de son idéologie droitière. J’ai suffisamment d’estime pour cet homme pour croire qu’il n’est pas de ceux la.

lundi 15 décembre 2008

Les questions de société a l’UMP.

Certains fustigeront le cote très sérieux voire austère de mon approche journalistique sur le sujet du jour, mais je fais suite à de « presque » vives critiques à l’encontre de mes articles précédents. Il est vrai que mon potentiel « futur » métier ne consiste uniquement à martyriser les gouvernants mais plutôt d’analyser avec sérieux et rigueur les mutations du paysage politique. Voila pourquoi aujourd’hui je souhaite aborder ce sujet qui contrebalancera la cacophonie à gauche et rétablira une once de vérité, parce que à droite aussi parfois les gens se divisent. A mon avis d’ailleurs, c’est pire car c’est un peu comme flatuler dans du velours. A droite c’est « je déteste » mais de manière cordiale avec mon foulard et ma chemise vichy, mon pantalon feu de plancher et mon nom de famille à particule – encore que je fais l’impasse sur les vaguelettes sarkozyste dans les cheveux -

Revenons au sujet du jour. Je fais suite à plusieurs interviews données par Jean François Copé sur le sujet ou il aborde les divisions sur les questions de société au sein du parti majoritaire. On le voit aujourd’hui, l’UMP se divise sur plusieurs de ces sujets – brulants - et notamment sur le travail le dimanche. Je dois tout de même concéder à la droite, l’audace d’aborder des sujets aussi polémique sans démontrer d’arrière pensées politiques – là je suis soit crédule soit idiot, car des arrières pensées politiques, il y en a toujours surtout à droite -. Sur cet aspect, la droite a clairement fait sa mutation a contrario de la gauche, qui bien mal inspirée de vouloir tenir la distance du pouvoir, rechigne à aborder et débattre de sujets polémiques – encore que je m’engage sur un terrain glissant mais c’est en tout cas l’impression qui semble prévaloir-. Comme si selon les penseurs du PS, il y avait des sujets qui ne devaient pas être discuter ou débattus. Je crois pourtant, et ce n’est pas être libéral que de dire cela, que tous les sujets doivent être abordés et c’est prendre les français pour des chèvres que de croire qu’ils sont totalement hermétiques au changement, la preuve flagrante étant la dernière élection présidentielle.
Mr Copé à la délicatesse de ne pas aller trop loin dans l’exposition du sujet, mais clairement cette polémique interne au parti présidentiel met en lumière deux courants distincts, les libéraux – C. Goasguen, P. Marini - et les conservateurs chrétiens – C. Boutin -. Difficile sur ce sujet de trouver un terrain d’entente dans la mesure ou je vois difficilement les conservateurs sacrifier le sacro saint repos dominical consacré à la messe pour une hypothétique augmentation du pouvoir d’achat. D’autant plus, que je doute de la popularité d’une telle mesure sur la durée. Elle doit je crois être souple dans son application comme ne l’a pas été à titre d’exemple la loi sur les 35 heures. C’est d’ailleurs ce que propose Mr Copé, une sorte de consensus, mou pour certains, qui ne résoud rien pour d’autres.
Bizarrement, l’empirisme en France n’est pas vraiment la panacée, pourtant l’ouverture le dimanche a démontré sous divers aspects de bon et de mauvais points. Aux députés de trouver un juste milieu, et si ce juste milieu avait été trouvé par Mr Copé ?

Le débat sur le travail le dimanche n’est qu’une petite partie des divisions du parti sur l’idéologie sociétale. Cela ne fait qu’alimenter le débat existant au sein du parti sur toutes les questions relatives au mariage, à l’homosexualité, l’homoparentalité, l’éducation. En effet, j’imagine difficilement Mr. Sarkozy ne pas évoluer sur de telles questions – eu égard par ailleurs l’influence grandissante de Madame – et ne pas lancer des pistes de réflexion sur des sujets plus sensibles. Je n’évoque pas non plus l’euthanasie qui fait débat à droite comme à gauche et qui montre dans une certaine mesure – mais c’est une opinion personnelle – l’archaïsme relatif de la classe politique à l’égard du suicide assisté. Cela dénote je crois un décalage entre la classe politique et sa capacité à juger le degré de tolérance de la population française à l’égard de questions nouvelles. Sur l’euthanasie, le gouvernement accouche d’une souris alors que le débat en lui-même n’est pas clos. Notre population vieillit, c’est un fait, et la question se posera de nouveau. Au-delà de l’UMP, et en regardant la classe politique dans son ensemble, il semble que les questions de société soit un facteur de division assez net. D’autant plus que les français sont peut être prêt à évoluer sur beaucoup de questions, preuve de la prise de conscience du monde changeant qui nous entoure.

mardi 2 décembre 2008

Du narcissisme du footballeur.

Aujourd’hui je choisis un sujet facile : le footballeur écrivain – les plus talentueux d’entre vous diront que c’est antinomique -. En tout cas, c’est facile car peu d’entre eux – et c’est pas faute de regarder les émissions traitant du foot – savent aligner une phrase sans que celle-ci ne soit bourrée de fautes syntaxiques ou de problème de vocabulaire - le vocabulaire moyen d’un footeux se limitant à environ 200 mots, Cf William Gallas dans le Grand Journal la semaine dernière -.
Pour en revenir au sujet du jour, vous aurez constaté la « jeune » frénésie littéraire qui s’est emparée des footeux pour écrire et décrire leurs vies de « misère » – les exemples les plus récents étant J. Rothen et W. Gallas -. C’est vrai que les footeux, ils en ont des choses à dire… Vous aurez j’imagine pris note de la pointe d’aigreur dans mon analyse.
Je lisais l’édito du rédac chef de « l’équipe mag » et j’étais déçu de voir que celui-ci ne pointait pas a mon sens le vrai problème. Certes, il soulignait a juste titre que Gallas aurait été bien inspiré de fermer son « claque-merde » mais il oubliait fort injustement de mentionner cette manie qu’on les plus ignorants du monde du football de vouloir écrire des bouquins pour coucher leur états d’âmes et croire que les 30 premières années de vie – dans des hôtels de luxe entourés de petites pépés- vont passionner le peuple et particulièrement le supporter de foot. J’ai l’inconscience de croire, voire la naïveté que la race humaine n’est pas descendue aussi bas – quoique en regardant TF1 parfois je me pose légitimement la question- et que le Français moyen se tape de la vie perso du footballeur comme de sa première communion – cette dernière remarque n’est pas très judéo chrétienne dans le forme, ni dans l’esprit d’ailleurs -.

Premier point. Ces bouquins sont proprement illisibles – encore que les nègres qui les accompagnent s’évertuent à donner une fluidité de lecture à leurs péripéties – car vide de tout contenu. C’est l’apologie de l’ignorance, ignorance qui se paie la tranche horaire la plus rentable à la télévision. C’est un peu la téléréalité du footballeur. Soyons réalistes, ils n’ont rien à dire de vraiment pertinent, ne font pas avancer le débat de fond sur la mutation du sport en général et du football en particulier – pléthores d’exemples : le statut de la profession, le comportement des joueurs sur et en dehors du terrain, le foot business – alors qu’ils sont les acteurs même de ce milieu. Pour disserter sur les frasques des uns et des autres, bizarrement tout le monde a quelque chose à dire mais pour aller plus loin sur une notion intellectuel de ce sport, personne ne souhaite se mouiller. Tout le monde se fout des secrets du vestiaire, tout le monde se fout de savoir que Gallas était une chèvre au collège. De fait, on a souvent le sentiment de regarder un épisode de « Plus belle la vie » avec ses faux décors de Marseille, avec son ciel bleu permanent et sa réalité bien cachée.

Ne serait-il pas pertinent de s’interroger sur l’impact de leurs comportements sur les enfants, de saluer les initiatives de certains joueurs en faveur des quartiers défavorises, d’aborder la question de la rémunération des joueurs, de leur implication dans la vie de la cité, le thème du dopage, ou bien encore le lien entre les supporters et les clubs, le racisme. Les sujets sont nombreux et si certains osaient les aborder, sans aucun doute le football et le sport y gagneraient.

Le problème que j’aborde dans le football, trouve également sa place sur un terrain plus général. Celle de la prise de parole de sportifs – pas toujours bien inspirés intellectuellement – ou de pseudo star de téléréalité – qui s’offre une sorte de pseudo légitimité de parole sous prétexte qu’ils ont acquis une notoriété médiatique - qui n’ont souvent pas grand-chose à dire mais qui souhaite coute que coute faire passer un message dont la pertinence pour la plupart reste largement à démontrer. Je dis oui aux sportifs mais je dis oui à ceux qui alignent des idées claires, des phrases sans fautes syntaxiques et qui ont une contribution réelle au débat d’idée. Vous allez me trouver cruel, mais un Gallas, un Rothen n’apportent rien de bon et ne l’ouvrent que pour la promotion de leur livre – si le terme « livre » correspond à ce type de torchon-. De fait, je salue l’initiative de Pauleta dont les qualités morales sont indéniables et qui en rapport avec sa capacité à être pertinent sur des sujets de fond, ne s’aventure que dans ce qu’il connait. Son intervention sur le plateau de Ruquier s’en est tenu au déroulement de sa carrière, a son livre d’image et au reversement des recettes à des enfants défavorisés. Voila aussi un facette du travail d’un footballeur, celui d’une personne au service des plus faibles, une notoriété pour parler et pour aider les autres, une tribune pour ceux qui ne gagnent pas 100.000 euros par mois.

Ce travail, Zinédine Zidane – sans doute l’exemple le plus connu - l’a compris et consacre son temps et son argent à parler de ce qu’il connait. Rai, ex joueur du PSG fait de même au Brésil dans les favelas. Ces anciens joueurs ne s’affichent pas dans les soirées, ne vomissent pas le fric comme peut le faire Cristiano Ronaldo ou Gutti. Le « ballon d’or » doit à mon sens saluer les qualités de joueur mais aussi les qualités d’homme. Ces hommes doivent être des exemples pour les gosses. Ils doivent ainsi être irréprochable sur et en dehors du terrain car l’un ne va pas sans l’autre.

jeudi 27 novembre 2008

Et pendant ce temps à Veracruz...

A peine le weekend se termine, que le PS lui continue à se déchirer… et pas qu’un peu. Alors oui je radote, je passe mes semaines à écrire et analyser la situation au PS… Mais c’est aujourd’hui le seul parti qui fait l’actu, certes de manière douteuse mais bon. J’écoutais Pierre Arditi sur France 2 dimanche, comme toujours son opinion est intéressante car même s’il ne cache pas son penchant à gauche, sa vision objective va à l’essentiel, c'est-à-dire le PS doit rester uni et sortir rapidement de cette crise. L’absence d’opposition crédible est un grand danger pour notre démocratie. Je pense sérieusement que tout le monde l’a compris.

Il y a deux points sur lesquels je souhaite apporter mon modeste éclairage. Tout d’abord, vu le déroulement du congrès de Reims, vu les déchirements idéologiques auxquels nous avons assisté, Ségolène a gagné. Elle a gagné, car elle engage déjà du moins - elle oblige - le PS à se refonder – malgré le TSS, elle a réuni 50% des militants -. Elle contraint Martine Aubry a « tourner la tete » et tenir compte de l’élément Ségolène Royal. Ce serait un déni de démocratie que d’ignorer ses propositions. C’est bien le signe que les choses vont changer.
Ce congrès est pourant bien le signe que les éléphants s’accrochent tant bien que mal aux rênes du pouvoir – certains aigris diraient le chant du cygne - et que cette élection sent la fin de règne a plein nez. Certes ils évitent la présidentialisation du parti comme Sarkozy avec l’UMP, mais… Sarkozy a été élu avec cette stratégie. Dix ans que la gauche se cherche UN leader – pas des leaders -. A mon sens Ségolène était ce leader car elle incarnait une once de nouveauté. Elle aurait sans doute permis l’avènement d’une nouvelle génération – Vincent Peillon, Manuel Valls - et la tentative d’une social démocratie qui pourrait en France trouvé son électorat.

Le deuxième point sur lequel je souhaitais apporter ma petite contribution concerne l’affaiblissement de la gauche républicaine. Sarkozy l’a souhaité. Cette stratégie ne pourrait-elle pas se retourner contre lui ? En effet, à vouloir prendre des ministres d’ouverture – comprenez de gauche – il a potentiellement altéré l’unité du PS en ouvrant un débat sur les idées de gauche – en soit c’est une stratégie pertinente – et cet effet ajouté à d’autres conflits sous-jacents au PS – la question Ségolène, l’identité de gauche, l’Europe - ont contribué ou contribueront à une hypothétique implosion du PS. Ce qui n’est bon ni pour Sarkozy – qui vu les tordus qui ont bonne presse dans notre pays ne manqueront de l’accusé de tuer la démocratie -, ni pour la gauche républicaine ni pour la démocratie et qui risque de faire le jeu des extrêmes et notamment de Besancenot. Aujourd’hui, le danger pour notre démocratie c’est la montée en puissance du leader du NPA. Reconnaissons lui tout de même la « gentillesse » de ne pas exploiter – ou pas encore – la situation actuelle, de ne pas en rajouter. Mais autant Sarkozy sait / savait comment mettre à terre le FN – en défendant de idées de droite – autant il risque d’avoir un caillou au fond de la chaussure avec Besancenot. Je le vois mal défendre « la classe ouvrière » et prôner le grand soir pour annuler l’effet Besancenot. Permettez moi de douter des capacités de Martine Aubry à pouvoir rallier les gens de la gauche de la gauche. Les prochaines échéances politiques risquent d‘être croustillantes et donneront un aperçu intéressant du nouvel échiquier politique.

jeudi 20 novembre 2008

Et Bertrand fait Pschitt… tandis que Lionel… et puis Martine

Je voudrais avant de commencer mon sacro-saint article de la semaine, remercier chaleureusement le PS, enfin plus précisément ses dirigeants, éléphants en tête pour le magnifique spectacle offert durant ce mémorable et non moins pathétique congres de Reims. A croire que le champagne n’était pas de bonne qualité… la crise sans doute. Bref, merci aux socialistes pour ce vaudeville politique, c’était vraiment « super ». Les journalistes ont eu de quoi se mettre sous la dent, quand les socialistes se déchirent et se détestent, c’est plutôt nettoyage de linge sale en public.

Difficile donc de cacher ma déception devant le spectacle offert 3 jours durant. L’occasion pour le PS de s’unir – enfin de se désunir dans le cas présent - et de parler d’une seule voix était vraiment trop belle, pourquoi la saisir ? divisons nous un peu plus !!! Le plus brillant d’entre eux – cette opinion n’engage que moi – enfin celui que je croyais le plus brillant m’a profondément déçu. Il s’est comporté en éléphant. Personne ne lui a soufflé à l’oreille qu’une attitude pachydermique n’est pas la bonne. De toute façon, il n’écoute pas au PS.

Il a la défaite amère Bertrand. Il est pourtant très bon à Paris, il porte de beaux costumes bien assortis avec ses cravates – du coup on oublie que son physique n’est pas sa qualité première -, il parle bien, c’est un excellent gestionnaire et il a - je crois - de bonnes idées. Mais voila, Bertrand est libérale et social au moment de la crise financière. Donc Bertrand a perdu. Et il est mauvais perdant Bertrand. Du coup il préfère soutenir Martine – 1ere représentante des éléphants et élève disciplinée – pour que « surtout » les choses ne changent pas. Je vous en prie, ne changeons rien au PS, continuons de la sorte, j’en connais un "au château" qui se délecte discrètement de tout ce brouhaha politique.

Y-a-t-il une visée électoraliste dans ce choix et ce comportement de la part de Bertrand ? Pari-t-il sur un immobilisme de Martine pour mieux représenter le changement dans deux ans, après qu’on ai oublié sa prestation calamiteuse ? Sans doute oui. Difficile cependant de ne pas y voir une certaine amertume. Il est dommage qu’il rentre dans le TSS. Ségolène semble pourtant incarner l’once d’une possibilité de changement au PS – j’introduis avec beaucoup de précaution la notion d’hypothèse -. D’un renouvellement. Martine Aubry peut toujours tenir ce discours, il ne prend pas car il sonne creux. Comment cette femme peut prétendre incarner un quelconque changement alors que ces soutiens sont pour la plupart, les dirigeants du parti depuis 30 ans ? En plus, avec sa coupe de cheveux façon Play mobil, on a la désagréable impression de revenir aux années 80.

Et puis que dire de l’attitude de Lionel Jospin, soit disant retiré de la vie politique mais qui en coulisse continue d’user de son influence pour rester dans l’immobilisme. C’est vrai que Jospin a démontré ses capacités a pousser le PS vers la victoire – cf. 21 avril 2002 -… Que veut-il ? Que cherche-t-il ? Il serait bien inspiré de prendre un « vrai » recul, c’est à dire de ne plus intervenir. Pourquoi les dirigeants politiques ont-ils tant de difficulté a passer la main ? C’est quoi, ce sont les petits fours, les soirées arrosées au Champagne, l’attirance que les femmes ont pour les hommes de pouvoir ?

Pour les conséquences politiques immédiates, évidemment c’est l’absence d’opposition crédible qui constitue un danger pour notre démocratie – désolé mais je ne considère pas Besancenot comme une alternative crédible… mais c’est un autre débat -. A plus long terme, c’est l’impossible mutation de la gauche en un grand parti de masse – et donc la voie de la bipolarité, un peu comme sur le modèle américain -. Aujourd’hui la droite semble avoir un temps d’avance. En effet, Sarkozy est parvenu à concrétiser et fédérer un parti de droite quasi unique, il est vrai par des méthodes autocratiques, car à droite on s’impose et on impose. Le PS va devoir rapidement faire sa mutation, celle-là même que nous avait promis François Hollande…
Espère que l'ex Madame Hollande n’a pas l’esprit de synthèse sinon la gauche risque de rester dans l’ornière et pour en sortir avec un Velib, c’est pas simple !!!

jeudi 13 novembre 2008

Brouhaha comportemental et idéologique

Oui, comment va-t-il ce fameux congrès ? Ne constitue-t-il pas l’événement politique de cette fin d’année ?
En tout cas, ce congrès va mal, du moins en regardant le tenture murale Parti Socialiste se ternir et prendre l’humidité, on peut se demander dans quel état de forme est le parti. Le PS, c’est un peu comme un vieil appartement parisien, chaque fois qu’un nouveau locataire rentre dans les murs, on remet une couche de peinture histoire de lui redonner de la crédibilité mais finalement depuis l’élection de Hollande, il aurait fallu réaménager l’ensemble. On connait le problème de F. Hollande. Son problème c’est à vouloir synthétiser les idées – façon recette normande - et donc ne froisser aucune sensibilité – et elles sont nombreuses à gauche – il a laissé chacun prendre ses aises. Il est du même coup responsable du brouhaha général et du panaché idéologique que nous offre le parti.
Le congrès de Reims ne risque pas non plus de constituer l’événement de cette fin d’année – ni même du mois de novembre, ni même de la semaine 44 - dans la mesure ou ces petites luttes de clans n’intéressent plus personne. Elles lasses les militants et la population de gauche.

Clairement, les problèmes au PS restent entier. Le PS du coup s’excuse – et ne présente pas ses excuses, car il n’attend pas qu’on les accepte –, souligne qu’il fera le nécessaire et qu’on ne l’y reprendra plus. Que Nenni, on dirait un mauvais plat surgelé. Certes les métaphores ne sont pas très avantageuses, mais que le spectacle offert est médiocre. Il est sans doute moins médiocre qu’a l’UMP ou tout se déroule sur du velours – et dans l’hypocrisie médiatique la plus totale-, mais aujourd’hui les médias ne s’intéressent qu’au PS – en tout cas je prefere leur université d’été au campus bourgeois week end de l’UMP -. Finalement le malheur du PS c’est que le chef ne tient toujours pas ses troupes – les a-t-il seulement tenu un jour ? -. C’est à se demander s’il y a un chef, et ensuite si le nouveau chef fera mieux que son prédécesseur. Oui à la démocratie, non à la cacophonie.

Moi j’aime le PS. Il est important le PS. Pourquoi il est important ? Parce que il est la seule force d’opposition en volume et en valeur susceptible de bousculer la machine UMP – qui nous fait avaler des couleuvres, genre sommet sur l’immigration à Vichy -. Voila, pourquoi il est important de faire en sorte que le parti sorte de son ornière idéologique et parle d’une seule voix. Il ne doit pas non plus laisser le champ libre au NPA, dangereux, nauséabond dans ses idées, voila pourquoi le PS doit retrouver le chemin de la raison.

De fait, Mme Royal peut-elle constitué le meilleur choix ? Si l’on s’en tient a ce qui s’est passé à l’UMP avec l’avènement de Sarkozy – et faire un parallèle entre les personnes-, sans doute oui. Elle personnalisera sans doute trop la fonction mais elle est appréciée des militants, est en rupture relative avec le passé et devrait imposer une politique social démocrate en vogue. Elle serait sans doute le Sarkozy que la gauche attend. Constitue-t-elle donc le meilleur choix ? Non, si on se réfère aux différents courants présents à gauche et au manque de discipline au sein même de l’appareil politique.

Sera-t-elle tenir ses troupes ? Sera-t-elle cassante comme on a pu le prétendre ? Sera-t-elle capable de s’offrir le soutien des éléphants ? Si Mme Royal retient les leçons de la campagne de 2007 et qu’elle modère ses propos sur son alliance avec le MODEM, elle pourrait selon toute vraisemblance être en mesure de minimiser le Tout sauf Ségolène. Si ce front anti-Ségo devait prendre de l’ampleur – au final seul 29% des militants ont voté pour la Motion E – il me semble que Martine Aubry a mi-chemin entre Benoit Hamon et Bertrand Delanoë ferait le meilleur candidat pour le poste sans faire du congrès de Reims un meeting d’élection présidentielle – suivez mon regard -. Finalement, le seul problème de la gauche, c’est que ses leaders croient encore tous sans exception être en mesure d’accéder à la fonction suprême.

mardi 4 novembre 2008

Le erreurs et les errements du Sarkozysme

Une fois n’est pas coutume, et par soucis d’objectivité, je vais m’en prendre au système Sarkozy. Alors c’est vrai, la droite en ce moment est « chiante » à mourir, pas trop de voix discordante, une belle unité de façade – évidemment on se souvient tous de la pseudo université d’été avec son cortège de look « bourgeois week end » - la paix armée d’avec Copé, des votes qui se succèdent sans trop de soucis a l’assemblée, etc. C’est vrai à gauche c’est bien plus palpitant, on sent que ca travaille moins certains dossiers, que le congrès de Reims est dans toute les têtes, que Ségolène crie « fraternité », que Delanoë peine a convaincre l’électorat et que les petites phrases et les meurtres entre amis se succèdent à un rythme plutôt sympathique. La crise financière ajoutant a la diversion, Sarko l’américain fait passer en douce des « couleuvres » que l’électorat avale sans frémir. J’ai envie de dire, Nicolas tu pousses le bouchon un peu loin.

Le premier bouchon qui ne passe pas et pourtant je ne suis pas un chantre de la défense de la communauté juive hexagonale, c’est l’organisation du sommet européen des ministres de l’ immigration à Vichy. Pour le coup, on passe de la couleuvre à l’anaconda. Il a beau dire « Brice » qu’il veut changer l’image de Vichy, ce qui est tout a son honneur, la pilule passe mal. Comment ne pas faire le rapprochement historique avec le gouvernement Pétain. Il ne peut soutenir en outre, qu’il n’avait pas envisagé une polémique potentiel sur le sujet. Aujourd’hui, cela ressemble à un pied de nez aux associations de défense des droits de l’hommes, et un rappel à l’ancien électorat « frontiste » que Sarkozy ne les oublie pas. L’association immigration et Vichy doit faire plaisir à plus d’un retraité votant très à droite, un peu comme si on ouvrait le tiroir au souvenir et qu’une délicate odeur de naphtaline venait embaumé la pièce. Premier point.

Deuxième point, le fameux pragmatisme Sarkozy. Le président est un libéral devenu soudain un socialiste ? Pareil la couleuvre se rapproche de l’anaconda. Au prétexte de pragmatisme, car apparemment le pragmatisme est, une excuse pour tout semble-t-il – Hitler était donc pragmatique ? les juifs le gênaient, il a donc été pragmatique dans sa politique d’extermination -. Les pompiers aussi sont pragmatiques lorsqu’ils interviennent… Vive le pragmatisme. Et vive Sarkozy devenu en un temps record le digne successeur de François Mitterrand, ah non pardon Mitterrand était de droite… Qui parlait de clivage politique récemment… Tout cela pour dire que Sarkozy ne fait plus ce qu’il a dit mais fait ce que les français souhaitent. Certes. Mais pour mémoire, Ségolène avait mené sa campagne en fonction du vent des sondages – éducation militaire, ordre juste et autres balivernes de campagne -, on a bien vu ou cela l’a mené, « fraternité » qu’elle criait…
De fait, on a bien des difficultés à dessiner des courants politiques clairs. Sans parler de « feu » François Bayrou qui nous a quitté en même temps que Gregory Lemarchal finalement, pourtant sa maladie était moins grave, il est indécis et au milieu. Les français n’aiment pas le cœur de la meule.

Troisième point, le vote en toute discrétion façon « l’entrée du service est strictement réservé au membre du personnel » d’une potentielle fin de carrière a 70 ans. La méthode est douteuse mais redoutable et personne n’y trouve à redire. Déjà que ma motivation est parfois quelconque, je n’ose imaginer le même scenario avec trente ans de carrière derrière moi. Vers quelle société la droite nous emmène-t-elle ? Quel modèle nous propose-t-on ? Plus de travail, plus de sécurité, plus de caméras, moins de remboursement, plus de publicité, plus de police, plus de consommation… Désolé mais j’ai des difficultés à rêver. Sarko l’Américain qui prend donc exemple sur le modèle du même nom, devrait tout de même réfléchir plus sérieusement aux dérives du modèle américain. Cette société le fait rêver, pas moi. Pas du tout. Les déséquilibres sociaux qu’engendre la société américaines sont importants, la violence endémique, le manque de protection sociale patent… Milles excuses mais je préfère la France avec ses chômeurs, son déficit, ses « gens pas contents », son agriculture, sa culture, sa douceur de vivre… Mais continuons, encore 4 ans, voire 9 à la tête de l’état pour soit disant rentrer dans les critères de Maastricht et nous proposer une France ou tout est possible.

dimanche 2 novembre 2008

D'u bon usage d'un grand ministre des affaires sociales?

Voila que depuis plusieurs jours je séchais cordialement sur mon prochain sujet. Puis arriva Laurent Fabius sur le plateau du Grand Journal avec son beau costume de droite et sa cravate de gauche pour évoquer sa vision de la crise financière et des décisions prises par Nicolas Sarkozy dans les Ardennes. Il parle bien Laurent Fabius, il est séducteur, il connait son métier et comme Alain Juppé il a le défaut patent d’être tellement brillant qu’il le « crache » à la figure de la population. Ce qui agace et ce qui explique pourquoi sans doute il ne sera jamais élu à la plus haute fonction.
Mais voila, en évoquant l’improbable alliance Aubry – Fabius – DSK, dont le but est TSSMPNPB – tout sauf Ségolène mais pas non plus Bertrand – il eu l’audace de prétendre que Martine Aubry fut un des plus grands ministres des affaires sociales de la Ve République. En tant qu’observateur de la vie politique française et en essayant toute proportion gardée de rester objectif, je ne partage pas cette analyse. Evidemment, cette phrase est passée inaperçue dans la dialogue avec les journalistes mais comment croire et faire croire que Martine Aubry « Madame 35 Heures » puisse etre un grand ministre des affaires sociales. Il est la peut être le problème de la gauche – mais aussi de la droite et des hommes politiques en général -, c'est-à-dire l’incapacité a reconnaitre que l’on s’est trompé et qu’aujourd’hui nous ne referions pas les mêmes choses. Comment croire que DSK partage et a partagé une vision semblable sur le temps de travail, lui le nouveau président du FMI, DSK l’américain, le libéral socialiste.

Martine Aubry n’a jamais reconnu et ne reconnaitra sans doute jamais que les 35 heures ont été une réforme contraire à l’avancement économique du pays. Du moins dans sa définition socialiste et idéologique. L’idée de rendre les 35 heures obligatoire résulte d’une insuffisance analytique profonde sur une tendance claire. Des Aujourd’hui, et nous le constatons chaque jour un peu plus, nous sommes contraints de travailler plus sans pour autant gagner plus – on a vite compris que le slogan de Nicolas était de la poudre au yeux, au moins le « manger des pommes » était plus franc -. Evidemment, je dois reconnaitre la pertinence de la reforme sur le plan « qualitatif », il permet à certains de profiter mieux de leur temps libre – moi le premier -, de ne pas se consacrer uniquement au travail. Néanmoins, ce type de politique peut s’appliquer sur une économie en bonne santé, pas sur un pays qui cherche sa croissance depuis plusieurs années. Le caractère obligatoire de la reforme et le climat de défiance de l’époque entre le patronat et le gouvernement n’a rien arrangé a la popularité supposée de la reforme.

C’est pourquoi aujourd’hui, je trouve osé de dire que Martine Aubry fut un grand ministre des affaires sociales. Je ne critique pas la démarche sur les « 35 heures », fort louable mais le caractère contraignant et obligatoire. Pourquoi ne pas avoir laisser les entreprises négocier avec leurs salariés la ou les besoins étaient réels ? Il est sans doute dommageable pour Mme Aubry de n’être reconnu que comme « la Madame 35 heures » alors que d’autres reformes ont été réalisés sous son autorité. Si le ticket qu’elle représente est sans doute le plus pertinent malgré la qualité de la candidature de Bertrand Delanoë, elle représente une opposition systématique à la politique du gouvernement. C’est normal me direz vous, elle est dans l’opposition. Mais… les clivages agacent les français aujourd’hui, ils ne souhaitent je crois plus être l’enjeu d’idéologies opposées surtout pendant cette période d’incertitude économique. Il est clair qu’elle est capable de rallier une grande partie de la gauche sur son nom, mais insuffisamment sur sa candidature supposée a l’élection présidentielle.

jeudi 16 octobre 2008

Sifflets et aigreur au Stade de France

Tout un symbole. Et jamais deux sans trois. Et encore un pays du Maghreb. A Saint Denis… Il est facile de coucher sur papier les clichés vis-à-vis de ce qui s’est passe en préambule de la rencontre « amicale » entre la Tunisie et la France. Les politiques de droite comme de gauche mais de droite surtout car on s’indigne beaucoup a droite des qu’il s’agit d’identité nationale – moins lorsqu’il s’agit des moins bien pourvus – se sont levés comme un seul pour fustiger l’attitude de « quelques » âmes perdus. Parlons franchement et mettons de cote cette hypocrisie et ce politiquement correct. Premièrement, ils n’étaient pas quelques uns mais au moins la moitie des tribunes a siffler notre hymne national. Deuzio, il siffle car Marseillaise égale Nicolas Sarkozy = Dalle d’Argenteuil = Problème des banlieues toujours latent. Ensuite, ils sifflent la Marseillaise et alors ? Alors quoi, alors ils disent qu’ils en ras-le-bol d’être montrer du doigt dans la rue. Et nous, ne ferions nous pas la même chose ? N’est ce pas un moyen comme un autre d’exister surtout devant pareille affluence ? Evidemment que ce manque de respect envers la patrie est choquant mais est ce leur patrie ? Cette patrie leur a-t-elle donner une chance d’être la leur ? Avons-nous fait quelque chose pour ces gamins ?
Voyons les choses avec réalisme et franchise, ceux qui sifflent sont des « Maghrébins » - apparemment le mot est difficile a prononcer ici en France – oui des Maghrébins que la France fait semblant d’accepter voire hypocritement d’assimiler depuis plus de trente ans. Mais disons les choses comme elles sont dans la vie réelle, les noirs et les arabes dérangent, la France est un pays raciste mais ne veut pas se l’avouer car elle est aussi le pays des droits de l’homme donc de la tolérance. Au moins, l’Espagne et l’Italie affiche clairement leur xénophobie vis-à-vis des populations immigrés. Bien sur, il est facile de dire que le vote du FN est un vote contestataire, mais dans ce vote, quel pourcentage représente la peur de l’autre ? la Xénophobie ? Pour rappel, le 21 Avril 2002, Jean Marie le Bel est arrivé au 2e tour de l’élection présidentielle. Certains en dépriment encore – Cf Lionel Jospin -, d’autres semblent omettre le danger qu’a pu représenter le FN avec ses thèses négationnistes, son poujadisme puant et son conservatisme branlant.

Mais en France, on préfère l’hypocrisie et on préfère s’indigner dans un premier débat – sifflets = arrêt du match - pour mieux occulter le second, le problème récurrent et toujours non résolu de nos banlieues. Sur le premier problème, qui va juger dans quelle mesure la Marseillaise est suffisamment siffler pour arrêter la rencontre ? Grace a un applaudimètre ? Au nombre de gens qui sifflent ? L’état va payer un « sifflet – sticien » spécialiste des hymnes ? Passons sur cette décision qui me semble un peu exagérée et qui donne beaucoup de publicité a ces jeunes qui n’en demandaient pas tant.
Le second débat est la beaucoup plus intéressant mais bizarrement les réactions d’indignation sont beaucoup moins nombreuses. Oui, la France terre d’immigration a « toujours » un problème avec sa population immigrée de 2e et 3e génération. Pourquoi ? Parce qu’elle n’assume pas, parce qu’elle a peur, parce qu’elle est raciste et qu’elle ne le dit pas.

Aujourd’hui la France se réveille comme chaque fois que l’hymne national est bafouée et s’indigne. Mais c’est trop facile, la France doit mais ne veut pas assumer ses erreurs dans les banlieues, les plans de relance, les plans de sauvetage, les plans d’aménagement… Rien n’y fait car rien n’est fait. Les ghettos continuent d’etre des ghettos et des zones de non droit, le dialogue n’est toujours pas d’actualité entre les forces de l’ordre et la jeunesse. Si la politique de gauche fut laxiste et incohérente, celle de droite est violente et inefficace. Mais l’orgueil est trop fort, la France ne dit pas qu’elle se trompe. Pourtant la France s’est trompée il y a 7 ans lors de France – Algérie, la France s’est trompée lors de France – Maroc, et la France se trompe encore lors de France – Tunisie.

La France ne doit donc plus s’étonner.

mardi 14 octobre 2008

Pas de soutien a Marina Petrella

Le soutien a Marina Petrella est-il un soutien « de gauche » ; ce même soutien qui fait que la gauche – que ce soit la gauche de la gauche ou la droite de la gauche - perd sur le terrain de l’ordre depuis l’élection de J. Chirac.
En réfléchissant posément les choses, il est facile de se rendre compte que la polémique sur la « libération » de Marina Petrella a en commun avec les émeutes dans les banlieues, ce sentiment de défense du coupable qu’entretient la gauche depuis longtemps. Il est évident que je ne prêche pas la paroisse de l’UMP mais j’essaie simplement de comprendre ce qui fait qu’aujourd’hui, l’électorat de droite reste a droite ou qu’une partie de l’électorat de gauche se résolve a voter pour l’UMP. L’insécurité médiatique qui prend place chaque jour sur notre téléviseur n’y est sans doute pas étranger… et la population de demander pour plus d’ordre et de sécurité. Oui, Oui, le français est honnête même si cela peut surprendre.

De fait, comment se retrouver dans certaines valeurs de la gauche de la gauche – et que ne dénonce pas clairement la droite de la gauche – notamment de défense du coupable désigné. Que je sache Marina Petrella s’est rendu coupable d’assassinats au sein des Brigades rouges, elle a été condamnée pour ces actes. Quelle aurait été notre réaction si Khaled Kelkal – l’auteur des attentats du Metro Saint Michel – avait trouvé refuge en Italie puis bénéficier d’une clause de libération humanitaire.
Les plus à gauche diront que je pratique un populisme de caniveaux et trivial, mais dire que quelqu’un est coupable car c’est le cas, n’est pas une idéologie de droite, c’est simplement idéo-logique.

Pourtant rien ne justifie un tel revirement d’opinion malgré l’état de sante de la terroriste. Il ne s’agit pas d’un problème « d’humanité » mais d’idéologie. Le sujet fut le même a l’époque des émeutes, ou la gauche, tout du moins une partie de la gauche fustigeait le comportement du gouvernement en arrivant même a légitimer les exactions des jeunes. Alors oui, les jeunes dans les banlieues sont livrés a eux même, sans travail dans des ghettos totalement coupés de la vie de la cité - au sens philo du terme -, mais est-ce une raison pour en arriver a une telle dimension de violence, et est ce normal que certains cadres de gauche trouvent des justifications a ces comportements. De fait, la brèche avait été habilement exploité lors de la campagne présidentielle ou Sarkozy soulignait qu’il n’était pas du coté de « ceux qui ne payaient pas leur ticket ». Les exemples sont nombreux, exemples ou la gauche se met du coté du coupable pour lui trouver des excuses – tels les affrontements en Gare du Nord lors de l’interpellation d’un resquilleur – ou encore le pseudo embarras de Besancenot avec l’ancien leader d’Action Direct. Et cette philosophie de défense systématique des « méchants » mais « opprimés » ne plait pas a une bonne partie de la population, qu’elle soit de droite ou de gauche.

Cette idéologie de recherche permanente d’excuses agace plus d’un électeur et expliquerait notamment pourquoi et pour longtemps la gauche ne pourra re-séduire l’électorat de droite. Elle y était pourtant parvenu sous Mitterrand – qui aurait pratiqué une politique de droite d’après la légende -. Depuis, la gauche reste campé sur ce militantisme insécuritaire – il est interdit d’interdire - étudiant et naïf sans prendre la mesure des conséquences politiques. Ségolène Royal s’est pourtant risqué sur le terrain glissant du populisme, notamment avec les camps militaires, mais difficile de croire a un discours approximatif qu’elle ne pratiquait que depuis quelques mois. Ce que je vais écrire me terrifie, mais les thèmes de l’insécurité, de la sécurité, de l’ordre sont des thèmes que Nicolas Sarkozy transpire, des thèmes qu’il pratique depuis des décennies. Ils sont des thèmes naturels de la droite que la gauche n’a jamais souhaité abordée de manière frontale. Et l’électorat ne s’y trompe pas. Est-ce a dire que la gauche est refugiée depuis la disparition de Mitterrand dans une puberté post Mai 68 ? Non, simplement elle se refuse a travailler des thèmes sensibles, qui font débat en son sein et qu’elle considère comme nauséeux. Si le PS veut retrouver une crédibilité sur ces thèmes spécifiques, il doit opérer sa mutation sur ces sujets et les aborder de front. La simple polémique ou dénonciation ne suffira pas a crédibiliser le PS sur ces sujets, qui sont devenus le champ d’action – ou d’exaction – unique de l’UMP.

Alors Messieurs de la gauche, Réagissez !!!

vendredi 3 octobre 2008

Pourquoi Bertrand Delanoë ne pourra pas devenir Président ?

Le sujet est discriminant, discriminatoire et il est brulant. En effet, Parler de l’orientation sexuelle, de la couleur de peau ou des convictions politiques est discriminant et puni par la loi.
Néanmoins, et parce que je crois que Bertrand Delanoë est éminemment brillant – et de loin bien meilleur que Royal – et en position pour être un jour présidentiable car il est a gauche celui qui d’après moi incarne le mieux la fonction. Si l’homosexualité est entrée dans les meurs depuis pas mal d’année, la discrimination et son positionnement géographique reste flou. J’entends par là, qu’a Paris l’orientation sexuelle et avouée de Mr Delanoë est parfaitement assumée et ne constitue en rien un problème. Mais comme aime a le répéter François Bayrou, Paris n’est pas la France. Des élections ne se jouent pas sur la seule ville de Paris et sa banlieue. Petit rappel pour les parisiens pure souche qui ne franchissent pas le périphérique, la France est un pays rural et le 1er pays agricole au monde.

Certains diront que mon raccourci est un peu facile, et dire que les paysans sont nécessairement homophobes relèvent de l’idiotie. Néanmoins, nous avons face à nous une population plutôt croyante et que l’Eglise n’est pas spécialement reconnue pour sa tolérance a l’égard des « minorités » sexuelles. En outre, la manière dont Sarkozy s’est comporté pour rester de manière absolue – voire viscérale - « en couple » et officiellement marié avec Cecilia laisse songeur. Il fallait ménager un certain électorat de droite. Imaginez alors un homosexuel. La France qui se dit pays des droits de l’homme et de la tolérance, a démontré a plusieurs reprises avec le vote protestataire en faveur du Front National – et ce même si ce vote n’est qu’un vote de contestation, il a existé – qu’elle pouvait avoir des relents douteux envers les « minorités ». Certains détracteurs du maire de Paris n’hésitent pas l’affubler du quolibet « Notre Dame de Paris ». Malgré l’affirmation de son homosexualité et le fait que le sujet ne soit pas pour le moment un « problème », ne pourrait-il pas le devenir, tant la dernière campagne présidentielle a verser parfois dans le glauque et dans la rhétorique sexiste.

De fait, aujourd’hui connait-on un seul dirigeant ou grand de ce monde qui est affirmé avec vigueur son homosexualité ? A ma connaissance non, ou leur présence sur la scène médiatique internationale ou locale est bien cachée. Nous avons donc eu le premier président divorcée, aurons nous le premier président Gay ? La question se pose en effet, gardons a l’esprit que le président de la République est amené a rencontrer de nombreux gouvernants, d’Afrique, de Russie, d’Amérique Latine, pays dans lesquelles l’homosexualité n’est pas a proprement parler une norme. N’a-t-on pas assister a des lynchages d’homos dans les rues de Moscou ? Certains pays d’Afrique ne considèrent-ils pas l’homosexualité comme un crime ? Même en France, certains membres de l’UMP considèrent les homos comme des bêtes curieuses. Il y a peu, Christian Vanneste déclarait encore que "l'idée même d'homophobie tend à accréditer l'idée que le comportement homosexuel a la même valeur que d'autres comportements, alors qu'il est évidemment une menace pour la survie de l'humanité".

Il reste donc du chemin a parcourir pour que les mentalités changent, et je n’ose imaginer la tournure que prendrait la campagne politique si d’aventure Mr Delanoë devenait un présidentiable potentiel.
Nous sommes malgré tout en droit d’attendre de nos politiques une certaine tenue sur le sujet et que la France doit par son histoire – pas toujours glorieuse sur les minorités - démontrer que quelque soit l’orientation sexuelle ou religieuse, qu’elle s’attache aux compétences et seulement aux compétences.

lundi 29 septembre 2008

Le libéralisme est mort! Vive le libéralisme!

Le paradoxe américain. Voila un sujet chaud. En effet, après le séisme financier que nous avons connu ces derniers, comment ne pas commenter le paradoxe américain qui s’épanouit sous nos yeux.

Le fameux modèle anglo-saxon qui a fournit pendant ces 10 dernières années une croissance soutenue aux pays qui l’ont adopte – Australie, Etats Unis, Angleterre en tête – semble touche ses propres limites. La crise des sub-primes et ses conséquences sur le système financier aboutisse a un paradoxe économique : l’Etat au secours du libéralisme. Peu de gens auraient parier sur ce type de comportement il y a moins d’un an. Le trésor américain est prêt aujourd’hui a liquider les créances douteuses d’un système bancaire et financier qui s’était affranchit de tous les systèmes de régulation en place.


Aujourd’hui les conséquences de cette crise sur le plan politique sont multiples. Sur le plan intérieur, comme le souligne le Monde dans son édition de ce matin, cette stratégie de renationalisation fait le jeu des Démocrates. Sur les questions économiques, le candidat Obama est bien plus pointu que le candidat Mc Cain qui avoue la une faiblesse bien mal venue.

Aujourd’hui, les Etats Unis ont invente le Liberationalisme, un habile mélange de libéralisme débridé mâtiné nationalisation de soutien. Un paradoxe criant qui met en lumière les limites du modèle anglo saxons et qui pourrait peut être donner sa chance au modèle latin. Desormais on privatise les benefices ou les profits, et on nationalise les pertes.


En France, quelles sont les conséquences politiques indirectes de cette crise ? Une belle publicité pour le socialisme, qui n’a eu de cesse de prôner une mondialisation raisonnée ? Sans doute oui. J’en veux pour preuve le discours du président de la République devant l’ONU. Nicolas Sarkozy a prononcé hier soir un discours qui n’était pas celui d’un homme de droite. Il reprend a son compte le themes des parachutes dorées, les sanctions envers les responsables, les contrôles accrues du système bancaire mondial, la justice face a la folie de la speculation boursiere, des thèmes clairement de gauche. Alors les « démocrates chrétiens républicains » de l’UMP diraient que ce sont des inepties car le parti de la majorité présidentielle est un parti épris de justice sociale. Malgré cela, il est difficile de croire que ce sont des valeurs de droite. Nous avions eu F. Mitterand, homme de gauche qui faisait une politique de droite, nous avons desormais N. Sarkozy qui fait une politique de droite.


Malheureusement, le PS est plus centré sur le congrès de Reims que sur le commentaire d’actualité. Ségolène Royal a été de son petit commentaire sur le sujet, elle a fait le job comme on dit mais on a bien note que c’est alimentaire, et que sur le fond et sur le débat d’idée, le champ restait désespérément sec.

samedi 27 septembre 2008

Incontinence Populaire

Comme souvent, je suis en pleine reflexion sur moi meme - ce qui arrive souvent chez les gosses de riches qui ont eu trop et trop rapidement - et les choses ne s'ameliorent pas. Je destinais ce blog a une analyse de la situation politique de la France mais voila qu'hier soir avec un camarade - n'y voyez aucune reference au parti socialiste - nous avons regarder les videos de Stephane Guillon sur Internet, le trublion mechant - je prefere trublion mechant a mechant trublion - du Grand journal de Canal. J'aime assez le style trash Dandy meme si j'ai la desagreable sensation que sans preparation et donc sans fiche Monsieur Guillon sera bien moins cinglant - et moins beau s'il n'avait sa veste Paul Smith en velours -. Le propos n'est pas la, je m'oriente vers un sujet, qui au moment ou je vous ecris est encore a l'etat de larve. Je crois que la comparaison est bien mal choisie mais bon, vu la pertinence de mon lectorat ne vaut-il mieux pas faire du bas de gamme. C'est bien ce que fait TF1 toute la journée depuis pres de 30 ans.

A ce propos, quand j'entends JPP - Jean Pierre Pernault - se prendre pour un cador du journalisme, j'ai quand meme une irrepressible envie de lui amocher le portrait - en plus du fait que sa femme soit sexuellement tres intelligente -. Je ne vais pas revenir sur le sujet, car c'est un peu comme les vacances d'hiver, les departs en week end, c'est sujet fort recurrent ou tout a deja ete dit.

En revenant a un quelque chose de plus pertinent, je souhaitais m'indigner - tout le monde s'indigne aujourd'hui, alors pourquoi pas moi - sur la qualité de certains programmes et surtout sur le niveau global que propose la tele aujourd'hui, TF1 en tete. Facile me direz-vous de tirer sur l'ambulance. Pour une fois, je vais faire l'homme de gauche et defendre avec force le service public. Pourquoi? Parce qu'il traite les sujets avec serieux, rigueur et plus d'impartialité que les groupes privés, qu'ensuite il y a du fond la ou les groupes privés sont plutot des sprinters voire des sauteurs de haies. Evidemment, j'enfonce une porte ouverte, mais en tout cas ma matinée du samedi matin n'est faite que de France5 avec des emissions de qualité - certes les sujets sont plutot quotidiens et fonctionnels - mais traités avec un certain brio alors que TF1 n'est capable de diffuser qu'un penible Attention a la Marche ou autre rediffusion de la Star Ac.

Ecouter ces Ados de 18ans, pendant une heure est un calvaire. Ils sont affligeants de contradictions - je suis bien place pour critiquer les contradictions humaines, moi meme etant proche du paradoxe - ils passent leur temps a nous donner des lecons de vie sur les rapports humains avec environ une faute par mots - notamment l'emploi du conditionnel pose probleme -, je dis bravo. Merci TF1 aussi. Quand meme, rendons a Cesar ce qui lui revient, la paternité d'une pathetique diffusion televisuelle.

Encore, je reste dans une certaine moderation, car j'ai cru entendre que Secret Story - que je me suis refuse a regarder - depassait tout ce qui se fait dans le domaine de l'ignorance - c'est aussi un domaine que je connais bien -. Si on ecoute les dirigeants de la chaine, le Telespectateur est demandeur. Quel argument!!! On sent que sur ce point aussi il y a du fond. J'en deduis que si le spectateur demande une emission de telerealite ou les gens s'entretuent, il est donc logique de s'executer - super jeux de mots - et d'aller dans le sens du diktat populaire.

Non c'est vrai, proposer une emission culturelle, une emission sur le cinema ou meme plus simplement sur la decoration, c'est pas assez vendeur. J'ai le sentiment d'etre un peu pris pour un jambon de mauvaise qualité. Mais les etudes marketing sont reines, elles affirment que le spectateur est un abruti patenté doublée d'un fabuleux conard qui ne veut entendre que 200 mots de vocabulaire par soir. Oui le francais est un bourrin. Et il regarde TF1. Ca rime.

Merci TF1 d'elever le debat et de mediocriser - habile melange de Mediocre et de criser, un peu comme Tijorée, Mijorée et timorée - le cerveau lambda. Voila, j'ai vomi ma haine de la premiere chaine, je vais pouvoir revenir a un debat de fond; du coup j'exclus obligatoirement S. Royal qui est un peu le TF1 de la politique.

vendredi 19 septembre 2008

Parti Socialiste, ta musique est bonne? Mouais

Le Parti Socialiste. Mon sujet du moment avec Nicolas Sarkozy. Sujet qui aujourd'hui intéresse du monde surtout en cette période de désignation du futur premier "s'cretaire". En réfléchissant un peu sur le sujet, j'ai trouve interessant et plutot ludique d'utiliser la metaphore musicale.

Sur Wikipedia, tapant "polyphonie", je trouve la definition suivante: En musique, on entend par polyphonie la combinaison de plusieurs voix indépendantes et pourtant liées les unes aux autres par les lois de l'harmonie.
De fait en jouant a plein sur la metaphore musicale, je remplace certains mots par des termes politiques et cela donne la definition suivante: En politique et au PS en particulier, on entend par polyphonie - je sais que les esprits les plus aiguises auront envisage de remplacer polyphonie par cacophonie - la combinaison de plusieurs voix independantes - entendez par la Martine Aubry, Bertrand Delanoe, Pierre Moscovici et surtout Segolene Royal - evidemment non liées les unes aux autres par les lois de l'harmonie.

A qui la faute? Un indice, c'est une femme - Pour les lecteurs les plus idiots, Bertrand Delanoe n'est pas une femme-. Elle aime l'ordre juste... et n'aime plus Francois Hollande. En effet, Segolene porte partiellement la responsabilite des troubles au sein du parti socialiste. On peut toujours fustiger Hollande qui avec ses syntheses et son ideologie normande n'a jamais trancher clairement en faveur d'un courant ou d'un autre, laissant de fait la porte ouverte a toutes les interpretations, que ce soit de la part des strausskahniens, des fabiusiens, des aubrystes... Le dernier fermant la porte...

Revenons a notre mouton. Le cavalier royaliste sur son destrier "Paule Ka" a depuis la mi-janvier 2006 et cette couverture du magazine "Elle" semé le trouble au sein d'un parti socialiste qui déjà peinait a se reconstruire. Il est facile d'attribuer le bonnet d'âne a Segolene Royal. Plein de nouveaute et de maladresse, son attitude parfois hautaine vis a vis de ses camarades n'a pas oeuvré pour son image au sein des instances dirigeantes du PS. Elle est enfonce une superbe porte ouverte et tous ses petits comparses candidats ont decide d'adopter la même attitude "n'importe quiste" et "pour ma gueule" pour servir leur ambition personnelle.

Pour reprendre la metaphore musicale, le PS joue en ordre dispersé, chacun venant avec sa partition voire son chef d'orchestre. Je vous ferais grace du style musical de chacun - Delanoe en DJ tendance electro parisien, Royal en Mariah Carey et Aubry en Daniel Guichard - ce qui contribue a une eclatante cacophonie politique et discredite un PS qui devrait se soucier surtout de son socle de voix. En effet, le peuple de gauche pourrait bien se lasser de querelles intestines et offrir - ils n'en demandaient pas tant - des voix au MODEM et au NPA. Alors on dit merci qui?

Bienvenue sur l'impopulaire

Bienvenue sur ce blog, vos commentaires sont les bienvenus, les critiques aussi tant qu'elles sont constructives. J'espère de fait attirer un public peu nombreux, d'ignares et de crasseux dont le vocabulaire général ne dépasse pas les 200 mots.

Ma cible - target en language Marketing - peut aller du cycliste au footballeur en passant par le passionné de tuning qui se retrouve le vendredi soir au Quick du Forum de Coignieres pour discuter Bas de caisse Epoxy.

Vous me direz c'est facile de jeter l'oprobre sur les pauvres, surtout pour un gosse de riche. En meme temps je dis "pauvre" mais la petite reine est pratiquée professionnellement par des ignorants mais occasionnellement par la creme du showbiz. J'en veux pour preuve, "feu" Jacques Balutin, Michel Drucker - veillez a retirer le "feu" precedent -, notre hyper president Nicolas Sarkozy - ne voyez dans ce qualificatif aucune allegeance - ou encore l'éminent Gerard Holtz. Bref, le coeur du debat n'est pas la.

Mon propos serait plutot d'analyser avec mes modestes connaissances et une petite dose d'humour, l'offre politique actuelle qui je crois depuis la derniere campagne presidentielle s'est depoussierée et s'il offre un spectacle parfois "people" donne envie de s'interesser plus que jamais aux strategies des differents partis.

Voila, c'est du pele mele et sans accentuation mais cela donne un avant gout - ou pour les plus pessimistes - un arriere gout de ce que je pourrais proposer a la lecture.