mardi 10 mars 2009

De l'exercice de la censure

Bonjour à mon fidèle lecteur, et merci à lui… Lors que je serais riche, célèbre, entouré d’une nuée de nymphettes mineures et dévergondées, je me rappellerais de toi Alan, je ne t’oublierais pas. Tu n’es pas un traitre comme les autres sous hommes que ce sont mes amis. Je vous l’accorde j’en fais trop comme à mon habitude, la modération étant un mot interdit de mon état d’esprit.
Revenons à nos moutons ou plutôt à notre mouton du moment, Monsieur Stephane Guillon. Je ne suis pas 100% fan, en gros il aura pas les 4 Oui de mon jury de la nouvelle star mais il a talent certain pour mettre les pieds dans le plat, et rien que pour cela c’est un type que je trouve sympathique. Sans parler qu’il emmerde abondamment la classe politique avec ses mauvaises manières et surtout Nicolas Sarkozy, l’omni président. Et ca c’est un gros point « love » en sa faveur. Si je puis me permettre une autocritique pertinente, ce texte est truffée de repères personnels et de « Private Joke » que moi seul devrais comprendre. Que je ne m’étonne pas de mon impopularité.

Monsieur Guillon, à eu d’après Mr. Sarkozy l’outrecuidance de s’en prendre à DSK en fustigeant son attitude de coureur de jupon et en s’en prenant au physique de Martine Aubry. Permettez moi d’en remettre une couche, mais DSK – malgré tout la sympathie que je peux avoir pour cet homme politique de « drauche » - a tout de même jugé utile de se taper une secrétaire du FMI sous couvert d’une position hiérarchique confortable. Il est un homme certes, mais le minimum lorsque l’on est le président du FMI c’est : de ne pas fauter ou bien de ne pas se faire prendre ! Désolé mon coco, mais tu représentes malgré tout la France, une certaine image de la France, et je trouve tout de même limite que l’on recentre le débat sur la chronique de Mr Guillon alors qu’il ne fait que son métier, et qu’il fustige certes avec une élégance toute relative l’attitude d’un influent de la planète. Le plus important étant de savoir si cette polémique est bien nécessaire… Nous sommes dans un pays démocratique, une nation culturelle d’où ont éclos pléthores de comiques dont les qualités premières n’étaient pas la dentelle. Mais depuis l’arrivée au pouvoir d’un certain Mr. S., une frilosité idéologique parcourt nos ondes et nos écrans à la recherche du moindre dérapage. La question est la suivante : Et Alors ? C’est justement ce qui fait aussi notre image, celle d’un pays de « casse c… » de rebelles, d’aficionados de culture et de critiques, d’intellectualisme contradictoire…
De fait je me demande ce qu’il pourrait arriver à Mr Guillon de regrettable ? En tout cas, c’est lui faire un grand honneur que d’accorder à sa chronique une telle tribune car par delà le fond, elle n’était non plus hilarante, je l’ai connu le matin plus en forme sur d’autres invités. Celle sur Martine Aubry était a fortiori bien plus drôle. C’est vrai d’ailleurs, soyons honnête, la qualité première de Martine Aubry n’est pas son physique. Ni d’ailleurs la seconde… Elle a d’autres qualités Martine, bon de mon coté je cherche encore. Apparemment Martine Aubry représente la « rénovation »… Quelle rénovation ?

Par exemple, de la part du PS quelle présence médiatique a pu être constaté sur le dossier « Antilles » ? Aucune, mis à part la très médiatisée sortie de Mme Royal en Guadeloupe pour apporter son soutien aux grévistes. Mais comment ne pas y voir une petite manœuvre électorale ? Cette visite a d’ailleurs éclipsée celle plus discrète d’une délégation du parti. Je ne suis pas contre cette méthode du travail de l’ombre, comme disait Michel Rocard, « c’est quand on ne voit pas la police qu’elle travaille le mieux » … mais les antillais attendent mieux de la part du parti supposé défendre les interets du peuple. D’où l’avènement de Mr Domota dont je ne partage pas l’ensemble des manières mais… dont je comprend l’inspiration. Avons-nous la mémoire courte, avons-nous oublié la manière dont nous nous sommes comportés avec les Antilles. Alors oui ce sont des méthodes de Tonton Macoute et il n’est pas nécessaire de répondre à la violence passée par une violence présente mais la fracture est tellement importante… Sous la plage, les pavés !