vendredi 19 septembre 2008

Parti Socialiste, ta musique est bonne? Mouais

Le Parti Socialiste. Mon sujet du moment avec Nicolas Sarkozy. Sujet qui aujourd'hui intéresse du monde surtout en cette période de désignation du futur premier "s'cretaire". En réfléchissant un peu sur le sujet, j'ai trouve interessant et plutot ludique d'utiliser la metaphore musicale.

Sur Wikipedia, tapant "polyphonie", je trouve la definition suivante: En musique, on entend par polyphonie la combinaison de plusieurs voix indépendantes et pourtant liées les unes aux autres par les lois de l'harmonie.
De fait en jouant a plein sur la metaphore musicale, je remplace certains mots par des termes politiques et cela donne la definition suivante: En politique et au PS en particulier, on entend par polyphonie - je sais que les esprits les plus aiguises auront envisage de remplacer polyphonie par cacophonie - la combinaison de plusieurs voix independantes - entendez par la Martine Aubry, Bertrand Delanoe, Pierre Moscovici et surtout Segolene Royal - evidemment non liées les unes aux autres par les lois de l'harmonie.

A qui la faute? Un indice, c'est une femme - Pour les lecteurs les plus idiots, Bertrand Delanoe n'est pas une femme-. Elle aime l'ordre juste... et n'aime plus Francois Hollande. En effet, Segolene porte partiellement la responsabilite des troubles au sein du parti socialiste. On peut toujours fustiger Hollande qui avec ses syntheses et son ideologie normande n'a jamais trancher clairement en faveur d'un courant ou d'un autre, laissant de fait la porte ouverte a toutes les interpretations, que ce soit de la part des strausskahniens, des fabiusiens, des aubrystes... Le dernier fermant la porte...

Revenons a notre mouton. Le cavalier royaliste sur son destrier "Paule Ka" a depuis la mi-janvier 2006 et cette couverture du magazine "Elle" semé le trouble au sein d'un parti socialiste qui déjà peinait a se reconstruire. Il est facile d'attribuer le bonnet d'âne a Segolene Royal. Plein de nouveaute et de maladresse, son attitude parfois hautaine vis a vis de ses camarades n'a pas oeuvré pour son image au sein des instances dirigeantes du PS. Elle est enfonce une superbe porte ouverte et tous ses petits comparses candidats ont decide d'adopter la même attitude "n'importe quiste" et "pour ma gueule" pour servir leur ambition personnelle.

Pour reprendre la metaphore musicale, le PS joue en ordre dispersé, chacun venant avec sa partition voire son chef d'orchestre. Je vous ferais grace du style musical de chacun - Delanoe en DJ tendance electro parisien, Royal en Mariah Carey et Aubry en Daniel Guichard - ce qui contribue a une eclatante cacophonie politique et discredite un PS qui devrait se soucier surtout de son socle de voix. En effet, le peuple de gauche pourrait bien se lasser de querelles intestines et offrir - ils n'en demandaient pas tant - des voix au MODEM et au NPA. Alors on dit merci qui?

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