lundi 29 septembre 2008

Le libéralisme est mort! Vive le libéralisme!

Le paradoxe américain. Voila un sujet chaud. En effet, après le séisme financier que nous avons connu ces derniers, comment ne pas commenter le paradoxe américain qui s’épanouit sous nos yeux.

Le fameux modèle anglo-saxon qui a fournit pendant ces 10 dernières années une croissance soutenue aux pays qui l’ont adopte – Australie, Etats Unis, Angleterre en tête – semble touche ses propres limites. La crise des sub-primes et ses conséquences sur le système financier aboutisse a un paradoxe économique : l’Etat au secours du libéralisme. Peu de gens auraient parier sur ce type de comportement il y a moins d’un an. Le trésor américain est prêt aujourd’hui a liquider les créances douteuses d’un système bancaire et financier qui s’était affranchit de tous les systèmes de régulation en place.


Aujourd’hui les conséquences de cette crise sur le plan politique sont multiples. Sur le plan intérieur, comme le souligne le Monde dans son édition de ce matin, cette stratégie de renationalisation fait le jeu des Démocrates. Sur les questions économiques, le candidat Obama est bien plus pointu que le candidat Mc Cain qui avoue la une faiblesse bien mal venue.

Aujourd’hui, les Etats Unis ont invente le Liberationalisme, un habile mélange de libéralisme débridé mâtiné nationalisation de soutien. Un paradoxe criant qui met en lumière les limites du modèle anglo saxons et qui pourrait peut être donner sa chance au modèle latin. Desormais on privatise les benefices ou les profits, et on nationalise les pertes.


En France, quelles sont les conséquences politiques indirectes de cette crise ? Une belle publicité pour le socialisme, qui n’a eu de cesse de prôner une mondialisation raisonnée ? Sans doute oui. J’en veux pour preuve le discours du président de la République devant l’ONU. Nicolas Sarkozy a prononcé hier soir un discours qui n’était pas celui d’un homme de droite. Il reprend a son compte le themes des parachutes dorées, les sanctions envers les responsables, les contrôles accrues du système bancaire mondial, la justice face a la folie de la speculation boursiere, des thèmes clairement de gauche. Alors les « démocrates chrétiens républicains » de l’UMP diraient que ce sont des inepties car le parti de la majorité présidentielle est un parti épris de justice sociale. Malgré cela, il est difficile de croire que ce sont des valeurs de droite. Nous avions eu F. Mitterand, homme de gauche qui faisait une politique de droite, nous avons desormais N. Sarkozy qui fait une politique de droite.


Malheureusement, le PS est plus centré sur le congrès de Reims que sur le commentaire d’actualité. Ségolène Royal a été de son petit commentaire sur le sujet, elle a fait le job comme on dit mais on a bien note que c’est alimentaire, et que sur le fond et sur le débat d’idée, le champ restait désespérément sec.

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